BD : S.A.M





Amis bédéphiles, amis cinéphiles, divertissons-nous quelque peu avec la petite charade que voici :

Mon premier est un manga culte des années ‘80 imaginant un monde post-apocalyptique, futuriste et ultra-moderne, servi par un dessin racé et nerveux, un découpage furieusement dynamique et des cadrages terriblement efficaces en faisant le story-board idéal pour l’animé mondialement acclamé qu’il deviendra par la suite.

Mon second est un film avec Will Smith où on le voit évoluer dans un New York entièrement exempt de vie humaine. Le spectacle des immenses rues anormalement désertes de cette mégapole provoque une impression étrange, intrigante et dérangeante.

Mon troisième est un roman de William Golding racontant comment un groupe d’enfants, seuls rescapés d’un terrible évènement, se réunissent en communauté et recréent une véritable micro-société hiérarchisée afin de survivre dans un environnement hostile.

Mon quatrième est un dessin animé de Miyazaki où un robot de guerre suréquipé et programmé pour tuer s’éprend d’une fillette et oublie son but premier pour la protéger face à la violence alentour.

Mon cinquième est un film de Steven Spielberg poussant à nous interroger quant à l’éventuelle capacité d’androïdes ultra-perfectionnés à développer une conscience propre, voire même à éprouver des sentiments.

Mon tout n’est pas La légende artificielle de sa Majesté Akira dans le ciel*, mais S.A.M, une bande dessinée dont les thèmes et caractéristiques fleurent bon les œuvres sus-citées… et ce, sans jamais en devenir une simple copie, se forgeant au contraire sa propre identité et esquissant dans ce premier opus un univers dense et riche qui ne demande qu’à se dévoiler et s’offrir à nous au cours des 3 prochains tomes… vivement la suite, donc ! (ref :anglesdevue.com)